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L’objectif ambitieux de 9% de croissance dépendra d'un ensemble complexe de conditions mais reste fort réalisable.
Marc-Alexandre Masnin, Directeur des Investissements

L’objectif ambitieux de 9% de croissance dépendra d'un ensemble complexe de conditions mais reste fort réalisable.

Publié le
23 juin, 2021
Publié dans la catégorie
Opinions d'experts
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Dans son discours budgétaire, le ministre des Finances annonce un déficit de 5% du PIB. Pour atteindre notre ambition de 9% de croissance pour cette année financière, les mesures fiscales sont-elles suffisamment fortes ? 

 

Le soutien budgétaire reste la clé dans la reprise économique des pays développés et demeure primordiale pour le rebond de notre économie. À titre d’exemple, les Etats-Unis ont voté plus de 20% du PIB en dépense budgétaire depuis mars 2020.  

 

D’ailleurs, les investissements de modernisation, d’infrastructure et de transition écologique auront des impacts positifs et importants pour le pays sur le long terme. Au-delà de l’aspect environnemental, une réduction de la facture énergique permettrait de créer un stimulus d’entrainement efficace et très bénéfique pour les secteurs énergivores et exportateurs.

 

L’objectif ambitieux de 9% de croissance semble dépendre d'un ensemble complexe de conditions mais fort réalisable.  La première étape passera par la réouverture de nos frontières qui devrait permettre à près de 650 000 touristes de revenir sur notre ile en profitant d’une roupie très dévaluée.

 

Cette année avec la crise Covid-19, il est difficile d’imposer une augmentation des taxes sur la trésorerie des entreprises. La dépréciation de la roupie a-t-elle un effet sur la croissance des revenus de l’Etat sous forme de taxe? 

 

De manière générale ce budget n’alourdit pas la fiscalité des agents économiques. Au contraire il met tout en œuvre pour redynamiser la croissance que ça soit par la consommation ou les services. C’est clairement un budget de transition qui oscille entre le budget social de l’année dernière et le probable retour à la normale prévue vers la fin de l’année. Le gouvernement profite ainsi de la dévaluation de la roupie pour augmenter sa base taxable de VAT et de la reprise économique pour réduire la dette. Dans ce scenario d’expansion, les banques restent le moteur de cette reprise car certaines sociétés locales auront des opportunités pour se refinancer ou se reinventer, tout en profitant d’un taux repo plus avantageux dans le cadre de la tension sur les taux souverains.

 

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